Mon cri d'alarme

NON à l’immobilisme des pouvoirs publics

 

J'interpelle les autorités et les décideurs afin que des mesures soient prises pour stopper les fléaux qu’on est capable de maîtriser, comme la maladie de Lyme et l’empoisonnement par les métaux impliqués dans de nombreuses maladies chroniques dites de causes inconnues.

Le système médical ne peut rester enfermé dans des cadres hermétiques, des protocoles médicaux parfois obsolètes, des conflits d’intérêt, la sanction de médecins qui s’orientent vers des solutions “hors cadre” pour soigner leurs malades, faute de solutions reconnues…

Il est temps de former et d’informer les médecins généralistes et spécialistes sur la version chronique de la maladie de Lyme et sur les ravages des métaux lourds. Il faut inventer une autre approche qui, par exemple, considèrerait toutes les médecines conventionnelle ou non. Les points forts de chacune permettraient d’en créer une nouvelle plus globale.

Dans le cas de la maladie de Lyme, une mobilisation se met en place, relayée peu à peu par les médias. Cela grâce aux malades qui osent sortir de leur solitude, aux associations et grâce aux actions du Pr Christian Perronne comme l’ « Appel des 100 » médecins qu’il a initié en juillet 2016. Alors les autorités ont commencé à réagir, mais plus d'un an après l’annonce d’un Plan national d’action par la ministre de la santé, des médecins continuent à être sanctionnés et rien n’a encore été bâti.

NON à l’errance médicale

 

Avant, j’ignorais tout de l’errance médicale et de la violence de ce supplice émotionnel. Pour moi, cela a duré 5 ans alors que ma souffrance physique s’aggravait. Plusieurs dizaines de rendez-vous de médecins, d’examens, passant chaque fois de l’espoir d’un diagnostic, d’un traitement, d’une délivrance à la déception de non diagnostics, de diagnostics contradictoires, d’absences de réponses, d’examens non appropriés prescrits par des médecins qui ne veulent avouer leur méconnaissance de ma pathologie.

A la déception s’ajoutent la colère, la révolte : quand les examens sont normaux, je passe de victime à coupable, c’est « dans ma tête », et je repars avec des prescriptions d’antidépresseurs. Un tel traumatisme est insupportable car lorsque le corps médical déclare que c’est dans votre tête, quelle caution pour votre entourage qui à son tour ne vous croit pas ! Quels repères trouver pour ne pas sombrer ?

Cette errance est caractéristique de la maladie de Lyme, considérée à tort comme une maladie rare, et de l'empoisonnement par les métaux. En France, d’innombrables malades se retrouvent abandonnés faute de diagnostic adéquat, ou mal diagnostiqués, orientés à tort en psychiatrie, voire se suicident. Ce phénomène est de plus en plus fréquent avec l’explosion des maladies chroniques.